Point d’information du 25 octobre 2024
A la une, L'actu du CHRD — 28 octobre 2024Au sommaire :
1 – Le budget de la France et des mesures de matraquage fiscal qui vont pénaliser les entreprises
2 – Et ce ne sont pas les titres restaurants encore étendus aux GMS qui vont améliorer la situation des restaurateurs
3 – Nos bistrots et cafés résistent, désormais inscrits au patrimoine immatériel national
4 – D’autres pas, à l’image de Chez Michou
5 – Sur le Mpox, pas d’inquiétude malgré un cas détecté en Allemagne
6 – Plus inquiétant est le chemsex qui fait l’objet d’une pétition nationale que vous êtes invités à signer
1 – PLF et PFL 2025 : HALTE AU MATRAQUAGE FISCAL
Le PLF et le PLFSS 2025 sont désormais connus et comportent de nombreux points qui risquent de fragiliser encore davantage le monde de l’entreprise et du commerce.
Dans le contexte politique actuel, le Parlement, entre Assemblée nationale et Sénat, jouera un rôle crucial dans l’évolution de ce texte, et il est impératif que nous nous mobilisions pour défendre nos positions. Lire le communiqué de notre syndicat associé.
2 – TITRES RESTAURANTS
L’extension d’usage du Titre Restaurant aux GMS Grandes et Moyennes Surfaces devait cesser au 31 décembre prochain, il semble bien que le dispositif soit reconduit pour au moins une année supplémentaire même si la décision serait encore en cours d’arbitrage et qu’une loi doit être votée d’ici la fin de cette année. De quoi contenter les usagers qui à 96 % se disent favorables à cette procuration. Le Gouvernement, outre le cadre juridique qu’il conviendrait de définir, ne pense pas non plus à plafonner le montant de dépense maximal en GMS, et déclare : « Le dispositif n’a pas vocation à soutenir la restauration (sic !) mais à soutenir les Français, notamment financièrement ».
Comprenez : le Titre Restaurant n’est pas fait pour être utilisé… au restaurant !
La secrétaire d’Etat à la Consommation en charge du dossier, Laurence Garnier (connues pour ses positions homophobes…) doit réunir les organisations professionnelles dont le SNEG & Co, pour évoquer l’après 2025 : rendre sa vocation initiale au titre, dématérialisation, commissions…
3 – LES BISTROTS ET CAFES AU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL
Sur plaidoyer entretenu pendant plus de six ans par l’association Bistrots et cafés de France présidée par Alain Fontaine, le ministère de la Culture a inscrit « les pratiques sociales et culturelles dans les bistrots et cafés en France » au patrimoine culturel immatériel français.µ
C’est là une reconnaissance du rôle et de l’importance de l’art de vivre de ces lieux : l’ambiance, le maintien du lien social, le partage entre clients, les conversations diverses entre personnes de tous âges… tandis qu’un élément matériel est lui aussi reconnu : le comptoir.
500 000 en 1900, 40 000 en 2024, les bistrots sont menacés, entre désertification des campagnes, développement des cantines d’entreprises, des sandwicheries et de la restauration rapide, l’introduction des machines à expresso chez les particuliers, la livraison de repas à domicile, le télétravail…
Cette reconnaissance permet d’alerter les pouvoirs publics sur a nécessité de préserver ce patrimoine et constitue une première étape pour porter un projet similaire auprès de l’Unesco.
4 – CHEZ MICHOU
C’est vrai, le prince bleu de Montmartre ne souhaitait pas que son cabaret lui survive après sa disparition en 2020. Son vœu sera finalement exaucé. Placé en liquidation judiciaire, la justice a choisi de confier son devenir à Gad Elmaleh qui prévoit sous une nouvelle enseigne, de le transformer en un énième comedy club.
Les 23 salariés ont été licenciés fin juin dernier et aucun d’entre eux n’a été sollicité pour y revenir travailler.
5 – MPOX
Une nouvelle réunion s’est tenue à l’ARS sur le sujet du Mpox le vendredi 11 octobre. On ne constate pas d’évolution majeure dans le monde, où les foyers restent les mêmes : République Démocratique du Congo, Burundi et Ouganda.
Le risque demeure faible en Europe où le Clade I, nouvelle souche, outre la Suède, a également été constaté en Allemagne, un cas unique, la semaine dernière.
Outre les outils disponibles auprès de votre délégation de l’ENIPSE, vous trouverez ici une série d’outils mis à disposition par Santé Publique France.
Une prochaine réunion est prévue le jeudi 7 novembre prochain avec l’ARS.
6 – CHEMSEX
Le Chemsex est devenu un enjeu de santé public national… et le Gouvernement ne réagit pas.
ELCS Elus Locaux Contre le Sida lance un manifeste et une pétition.
Chacun d’entre vous, personne morale, personne physique, est invité à la signer et à la faire circuler auprès de ses clients, amis et proches…
Le SNEG & Co a participé à l’élaboration de ce manifeste, il a pris soin d’y mentionner les établissements recevant du public, les lieux de rencontres, pour les associer en relais de prévention et d’information. En revanche, les ERP ne peuvent être stigmatisés, rendus responsables, voire sanctionner par des mesures de police administrative (fermeture administrative) pour des faits associés au chemsex qui en aucun cas, ne relèvent de leur responsabilité.